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Effets imprévisibles
(dans nos pays « riches » occidentaux)
de la crise….combien d’annonces incroyables…font leur apparition sur Internet
VENTE d’ORGANES HUMAINS !
Des dizaines notamment émanent de cette Espagne dont on nous vantait les réussites économiques. Un exemple ? Un homme de Séville propose un rein pour 100.000 euros. Il semblerait que les vendeurs soient autant des autochtones que des immigrés d’Amérique Latine …touchés par le chômage ! (fourchette de prix entre 15.000 euros et 1 million !).
Quelle est la réglementation ?
En Europe et en Amérique du Nord il est interdit de vendre ses organes.
Mais les riches (receveurs) ont des réseaux (le plus souvent mafieux) pour obtenir des donneurs dans les pays pauvres.
Ainsi peut-on observer :
- un tourisme de transplantation
- un trafic d’organes
- des prélèvements à l’insu de patients
Il faut savoir qu’actuellement, en France, la transplantation rénale est la plus fréquente (2911 opérations en 2007 pour 366 du coeur) et que le plus souvent le donneur est une personne décédée.
D’autres pays l’autorisent comme l’Afrique, l’Asie…dont le Japon.
Les organisations relèvent (par exemple), que 2/3 des greffons prélevés au Pakistan sont destinés à l’étranger…
Pourtant la position de l’OMS est claire
« Le corps humain et les parties du corps humain ne peuvent faire l’objet de transactions commerciales ».
Aussi l’Inde essaie de faire des efforts ; l’État fédéral a voté une loi en 1994 punissant la vente des organes…mais seulement 5/25 ° des États l’ont adoptée .
L’avenir est donc dans la recherche
Surtout quand celle-ci met au point des organes
- soit mécaniques (pompe-coeur)
- soit issus de cellules souches prélevées sur le cordon ombilical !
Espérons donc que le coeur artificiel du Professeur Alain Carpentier (résultat de 20 années de recherches- d’un poids tolérable de 900 grammes) trouvera les moyens du financement de sa fabrication (alors que ses précédentes découvertes, membranes-valves, ont dû être fabriquées en Californie)
S’agissant du coeur pompe vitale des progrés considérables sont réalisés depuis la première transplantation du célèbre Emmanuel Vitria par le Professeur Cabrol le 27 avril 1968…prolongeant sa vie de 20 ans !
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En Israël
toute implantation est remboursée
même si elle a eu lieu en dehors du pays.
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En Egypte,
le phénomène prend une ampleur inquiétante des rabatteurs sillonnant les quartiers pauvres…comme les bidonvilles du Caire…pour trouver de jeunes organes attendus par les riches habitants des pays du golfe…
Que dit la Loi française ?
« Aucun paiement, quelle qu’en soit sa forme, ne peut être alloué à celui qui se prête au prélèvement d’éléments de son corps, ou à la collecte de ses produits » ; seul peut intervenir, le cas échéant le remboursement des frais engagés selon les modalités fixées par décret au Conseil d’État. Le principe est donc l’interdiction de la vente, le corps humain et ses produits étant « hors commerce ».
Tout contrevenant à la Loi de 1994, risque sept ans de prison et plus de 100 000 € d’amende.
Dans la pratique ::
le prélèvement est possible si la personne décédée
1 – n’était pas inscrite sur le registre national des refus
2 – n’a pas fait part à ses proches de son opposition au don.
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