Freescale…scandale ?

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Freescale,
fabricant de puces (plaques au silicium de 150mm de diamètre)
a décidé de « dégraisser »  ses effectifs mondiaux de 7,5% .
Est-ce pour plaire aux fonds de pensions qui contrôlent ce géant ? ( Blackstone-Carlyle, TPG, etc…).

En France,
la décision touche une de ses plus vieilles implantations située à Toulouse (1967)où la direction veut supprimer plus de 1000 emplois sur 3 ans…
provoquant une levée de boucliers de tous les syndicats…arguant que la société ne peut agir ainsi car travaillant principalement pour le secteur automobile…
lequel secteur reçoit des prêts de l’Etat conditionnés au maintien des salariés.

 

Le directeur, Denis Blanc, conteste cet argument prétendant que les deux dossiers sont dissociés…

Que déciderait un Tribunal ?

Comment un natif de Gaillac
(parents viticulteurs)
confiant n’être resté que 3 ans à Phoenix afin d’élever ses enfants dans une culture plus conforme à ses aspirations…
peut-il se résigner à un troisième
« Plan de sauvegarde de l’emploi« 
aussi drastique (moins 2/3 du personnel, constitué initialement - dans le cadre du groupe Motorola - de 1900 employés dont 700 ingénieurs/cadres).

Est-il certain de ne pas pouvoir faire mieux que licencier ?
Dans la mesure où (encore une fois)  c’est un secteur de pointe qui fait des bénéfices !
Sa devise est, paraît-il, Never give up  (qu’il traduit par « Ne jamais baisser les bras« ) .
Alors si vous geliez les licenciements monsieur Blanc !?

Dans le cas contraire,
la production (bénéficiaire mais pas autant que le souhaitent les actionnaires)  serait arrêtée fin 2011.
Tous les salariés se sont donc réunis dans la cantine pour demander aux syndicats de s’unir pour négocier face à la direction ; une délégation de 24 salariés (représentant tous les personnels jour/nuit) a été constituée pour accompagner les représentants syndicaux.

La combativité est présente : 

« Le site est plus que rentable mais ils veulent tout de même mettre la clef sous la porte d’ici trente mois. Il n’y a aucune justification économique à la fermeture de Freescale Toulouse : nous comptons bien demander des comptes à la direction »

Les élus,
(dont le président de la région
Martin Malvy)
ont déjà fait remarquer que l’entreprise avait bénéficié ces dix dernières années de 15 millions d’aides publiques !
Pour maintenir les postes jusqu’en 2011…
« Bizarre ? vous avez dit bizarre…? »

Encore des aides de la communauté nationale et des bénéfices dans des poches étrangères ou des actionnaires…avec départ où la prédation est plus avantageuse…

Le Japon doit aussi subir la fermeture d’une unité identique avec perte de 600 emplois. Quand les travailleurs de la Terre s’uniront, ces exploitations ne seront plus possible. 

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Travail

Je n’aime pas le travail, nul ne l’aime ; mais j’aime ce qui est dans le travail l’occasion de se  découvrir soi-même, j’entends notre propre réalité, ce que nous sommes à nos yeux, et non pas en façade.

J. Conrad
Le coeur des ténèbres

 

             

 

Le 30 avril 1988 Céline Dion gagnait le Concours de l’Eurovision.

 

 

 

article complémentaire
http://osee.unblog.fr/2009/04/30