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Vendredi
après le 2ème dimanche de Carême
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De vendredi en vendredi…les chrétiens pratiquants s’acheminent vers le Vendredi Saint…et les lectures s’approchent des dramatiques jours de la Passion.
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Saint Évangile selon St Matthieu (XXI, 33-46)
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En ce temps-là, Jésus dit à la foule des Juifs et aux princes des prêtres cette parabole :
Un père de famille planta une vigne, l’entoura d’une haie, y creusa un pressoir et y bâtit une tour ; puis il la loua à des vignerons et partit en voyage.
A l’approche des vendanges, il envoya ses serviteurs recueillir les fruits de sa vigne.
Mais les vignerons se saisirent d’eux, battirent l’un, tuèrent l’autre et lapidèrent un troisième.
Il leur envoya encore d’autres serviteurs, en plus grand nombre que les premiers, et ils les traitèrent de même.
Enfin, il leur envoya son fils, en disant :
Ils auront du respect pour mon fils.
Mais les vignerons dirent entre eux :
Voici l’héritier ; venez, tuons-le, nous aurons son héritage.
S’étant saisi de lui, ils le jetèrent hors de la vigne et le tuèrent.
Lors donc que le maître de la vigne sera venu, que fera-t-il à ses vignerons ?
Il lui répondirent :
Il fera périr misérablement ces misérables, et Il louera sa vigne à d’autres qui lui en rendront les fruits en leur temps.
Jésus reprit :
N’avez-vous jamais lu dans les Écritures :
« La pierre qu’ont rejetée ceux qui bâtissaient, celle-là même est devenue la tête de l’angle ? C’est le Seigneur qui a fait cela, et c’est une chose admirable à nos yeux. »
C’est pourquoi je vous l’affirme, le Royaume de Dieu vous sera enlevé, et il sera donné à un peuple qui en produira les fruits.
Celui qui tombera sur cette pierre s’y brisera, et elle écrasera celui sur qui elle tombera.
Lorsque les princes des prêtres et les pharisiens eurent entendu cette parabole, ils comprirent que Jésus parlait d’eux. Ils cherchèrent à se saisir de lui, mais ils craignaient les foules, parce qu’elles le regardaient comme un prophète.
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Jésus n’est-il pas le premier révolutionnaire ?
En un temps, comme aujourd’hui, fait d’apparence-mensonges-cupidité
Il s’oppose aux puissances.
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Pour suivre honnêtement sa voie
les pratiquants, sachant qu’ils se mettent en danger,
ne doivent-ils pas s’opposer au règne des « croisades-financières » ?
(Le sabre et le goupillon)
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Les attitudes actuelles des Juifs
ne sont-elles pas semblables aux vignerons de la parabole ?
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