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DIEU
ne pouvait être partout
alors
Il créa les Mère(s)
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Proverbe juif
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être heureux ensemble ?
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PENTECÔTE
est l’achèvement-complément de la fête de
PÂQUES
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Cinquantaine jours après Pâques (50 encore un chiffre significatif) les fidèles se réunissent pour fêter le Sauveur qui a envoyé l’Esprit-Saint sur Terre afin de guider les hommes de bonne volonté.
C’est la raison pour laquelle lors de l’oraison sont dites ces paroles :
O Dieu, qui par la lumière de votre Esprit-Saint instruisez aujourd’hui les coeurs de vos disciples, accordez-nous , par son inspiration :
- le sens du vrai
- l’amour du bien
- la joie constante de son réconfort.
Par Jésus-Christ, votre Fils, notre Seigneur, qui vit et règne avec vous dans l’unité du même Esprit-Saint.
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Le jour de la Pentecôte,
« les disciples se trouvaient tous réunis dans un même lieu ; il se fit tout à coup un grand bruit venant du ciel, semblable à celui d’un vent impétueux, et il replit toute la maison. »
Puis ils virent apparaître comme des langues de feu qui se partageaient pour se poser sur chacun d’eux.
Ils furent alors tous remplis du Saint-Esprit, et commencèrent à parler diverses langues, suivant l’inspiration de l’Esprit.
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Or, il y avait à Jérusalem des Juifs pieux, venus de toutes les nations qui sont sous le ciel.
Au bruit qui se fit entendre, ils accoururent en foule et ils furent bouleversés de ce que chacun d’eux les entendait parler en sa propre langue.
Tous en étaient saisis ; dans leur étonnement, ils se disaient les uns aux autres :
Ces gens qui nous parlent ne sont-ils pas tous Galiléens ? Comment donc chacun de nous les entend-il parler la langue de son pays ? …/..
Nous les entendons proclamer chacun en notre langue les merveilles de Dieu.
Epître du jour : Actes des Apôtres (II, 1-11)
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Comment ne pas souhaiter devenir tous des
JUSTES
par l’inspiration du
SAINT-ESPRIT ?
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TOUT A UN BUT
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Toute chose a bon but, par conséquent toute âme
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Il n’est dans l’univers rien qui ne soit exprès,
Tout homme est un dessein de Dieu marchant sur terre.
Tu laboures ce champ, tu creuses le mystère,
Tu pèses sur le sort selon ce que tu vaux.
Les plus grands sont élus pour les plus grands travaux.
Il n’est pas un penseur, il n’est pas un génie
Qui n’ait son but marqué dans la sombre harmonie.
Dieu, quand il fit Platon, savait ce qu’il faisait ;
Il a prémédité tous les esprits ; et c’est
Dans une volonté terrible, énorme, ardente,
Que furent créés Job, Shakespeare, Eschyle et Dante.
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DIEU
Victor Hugo
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Le juge inique est noir ; le despote est hideux ;
Mais le prêtre hypocrite est plus sinistre encore,
Faire de l’ombre au lieu de faire de l’aurore,
C’est un degré de honte à nul autre pareil
Pour la religion comme pour le soleil.
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Le prêtre ténébreux abonde en mots sonores ;
Son dogme corrompu lui sort par tous les pores ;
Il emploie son ventre, aux basses voluptés,
A l’assouvissement de ses sens effrontés,
A sa table impudente où le vin à flots coule,
A se faire appeler monseigneur par la foule,
L’éternité, l’azur, le sacré firmament
Sa bouche est un abîme ou la vérité ment.
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L’homme juste l’entend, et cette voix le navre.
Le mauvais prêtre exhale une odeur de cadavre ;
Dans son ême sépulcre, il porte Dieu pourri.
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DIEU
Victor Hugo
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Qu’est-ce que Dieu fera de ces athées ?
Oh ! ceux-là, ces porteurs d’âmes à leur insu,
Ces donnant qui n’ont pas demandé de reçu,
Ces prêteurs qui croyaient la banqueroute sûre,
Ces désintéressés qui n’ont point fait l’usure
Des bonnes actions, ni à Dieux maudis !
Ni vendu du martyre au poids du paradis ;
Ces aveugles marchant au but dans les problèmes,
Ces ténébreux sacrés par les ténèbres mêmes,
Ces passants qui, saignant, sans compter sur quelqu’un,
Tristes, ont fait le bien rien que pour son parfum,
Ces graves orphelins qui se sont montrés père,
Ces croyants de la nuit qui furent des lumières,
Ces souffrants qui vivaient offrant le bon, le beau,
Le sublime, à la cendre horrible du tombeau,
Ces purs entres les purs, ces héros ! il est juste
Que la tombe leur soit une surprise auguste,
Que leur punition soit de venir dieux,
Que ces désespérés, tout à coup radieux,
Se courbent en criant : Quoi ! cela recommence !
Sous l’éblouissement de la lumière immense,
Et que l’aube suprême éblouisse leurs yeux !
Dieu doit à de tels saints l’étonnement des cieux.
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DIEU
Victor Hugo
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L’âme de l’homme est-elle ? et vivrons-nous ailleurs,
Ceux-ci pour le triomphe et ceux-là pour les pleurs ?
L’homme dans le sépulcre est-il sûr de renaître ?
Une existence après suppose, pour tout être,
Quel qu’il soit, atome, astre, une existence avant.
Certes, l’homme n’est pas un nouvel arrivant
Émergeant hors de rien sur l’échelle infinie
Qui tremble en bas sous l’hydre, en haut sous le génie,
Et dont chaque échelon dans l’espace doit voir
Sur lui l’échelon blanc, sous lui l’échelon noir,
Afin que la splendeur de la cime et la crainte
De la chute encourage à l’ascension sainte.
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DIEU
Victor Hugo
*c
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L’Esprit Noir
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Tous les sages sont morts. Iras-tu les rejoindre
Dans le gouffre où l’on voit le crépuscule poindre ?
Qu’oseras-tu leur dire ? Est-ce que tu connais
Pythagore, Bouddha, Confucius, Manès ?
Pourras-tu pénétrer à des profondeurs telles
Que tu verras passer ces ombres immortelles,
Des fleurs de l’idéal exhalant le parfum,
Et que tu leur pourras demander à chacun
Ce qu’il sait de l’abîme et ce qu’il sait de l’être,
Si Dieu vit, si l’on meurt pour mourir ou pour naître,
Et si c’est la nuit sombre ou l’aurore qu’ils ont
Mêlée à leur lueur étrange de leur front ?
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DIEU
Victor Hugo
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DIEU
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Ici l’épouvante me prit.
- Oh ! criai-je, démon, prophète, archange, esprit,
Spectre, qui que tu sois, emporte, emporte, emporte
Mon être où tu voudras, ton aile est la plus forte !
Ébloui, haletant, éperdu, je te suis !
Jette, si tu le veux, l’homme vil que je suis.
Jette-moi, vivant, mort, que je veuille ou je dorme
Sur le sommet terrible, insubmersible, énorme,
Qui sort de toute l’ombre et de toute la nuit !
Mais prends pitié de moi puisque tu m’as conduit.
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Que l’âme puisse vivre à ce faite adorable !
Qu’elle ne meure pas. Fais un Dieu respirable !
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Victor Hugo
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Quelle chimère as-tu l’audace de couver ?
Pourquoi viens-tu rôder ici ? Crois-tu trouver
Quelque part un Olympe, un Ararat, un Pinde
Et refaire une Egypte, une Chaldée, une Inde ?
Es-tu de ceux qui font commerce habituel
Avec un bréviaire, avec un rituel ?
…/…
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Espères-tu trouver dans l’ombre un formulaire
Du gouffre, contenant l’heure, le temps, le lieu.
A telle page l’âme, à telle page Dieu ?
Crois-tu dans notre nuit rencontrer des mêlées
De dogmes, de rayons, de choses révélées ?
Es-tu, parle, un croyant de bibles ? un de ceux
Qui cherche l’éternel dans un sanscrit chanceux ?
Supposes-tu que Dieu passe son temps à faire
Des testaments qu’il jette ensuite à votre sphère ?
Des règlements disant : – Vis de cette façon.
Tel jour, mange la chair, et, tel jour le poisson.
L’Amérique n’est pas n’étant point révélée.
Qu’à jamais Josué rature Galilée !
Dis, te figures-tu l’esprit humain ancré
Dans quelque texte au fond d’un papyrus sacré ?
Bible, ou Korah ? prends-tu Dieu pour un bouquiniste !
…/…
VOIX
(XV)
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