Côme-Damien…les DAMNES ?

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Le jeudi après le 3° dimanche de Carême,
l’Église se souvient de Côme et Damien,
saints orientaux-jumeaux
dont les corps furent ramenés à Rome.

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Il est demandé de méditer sur la GUÉRISON.
Celle des corps…mais surtout celle des âmes…but de la période de Carême.

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Qui étaient Côme et Damien ?

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Come et Damien, natifs d’Egée, instruits dans l’art de la médecine…avaient grâce auprès du Saint-Esprit qui leur donna le don de guérison …autant pour les hommes que pour les animaux.

Ils accomplissaient leur tache sans réclamer salaire.
Une dame, ruinée par des charlatans s’adressa à eux. Satisfaite de leur science, elle obligea St Damien à accepter un petit présent…ce que sachant son jumeau s’indigna et demanda que l’on ne l’enterre pas auprès de son frère le moment venu.
Mais le Seigneur apparut à Côme, disculpa Damien et réconcilia les jumeaux.

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Le proconsul Lysias, devant leur renommée, les fit chercher, les interrogea sur leur situation.
Ils répondirent :
« Nos noms sont Côme et Damien, nous avons trois autres frères qui s’appellent Antime, Léonce et Euprépius notre patrie, c’est l’Arabie : quant à la fortune, les chrétiens n’en connaissent point. »
Alors il leur demanda d’adorer les idoles.
Ils refusèrent.
Il les fit tourmenter aux mains et aux pieds…vainement.
Il les fit jeter enchaînés dans la mer…un ange les sauva.

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« Par la grandeur des dieux! dit-il, c’est à l’aide des maléfices que vous l’emportez, puisque vous méprisez les tourments et que vous calmez la mer. Enseignez-moi donc ces maléfices dont vous faites usage, et au nom du dieu d’Adrien, je vous suivrai »…
Après plusieurs souffrances et tortures…sans effets, Lysias les fit emprisonner, puis crucifier et lapider… mais les pierres retournaient sur ceux qui les lançaient et en blessaient un grand nombre.

Furieux il enchaînait les supplices…mais les tortionnaires ou la foule était blessés…eux non.
Enfin il les fit décapiter et ensevelir.
Ceci se passait sous Dioclétien vers l’an 287.

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Depuis,
on dit que certaines personnes les appelant à leur secours…furent exaucées.
Alors, le pape Félix, aïeul deSt Grégoire fit construire à Rome une magnifique église en leur honneur…et les fidèles contemporains leur demandent d’intercéder auprès du Saint Esprit en leur faveur.

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Car il est  rappelé que l’humanité est bien trop dans le péché pour ne pas avoir besoin d’intermédiaires saints pour demander des grâces au ciel…

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Les bourgeois et JESUS

 

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Bourgeois parlant de Jésus-Christ

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En cette journée de la femme
petite pause afin de vous proposer un poème écrit sur
Jésus et les bourgeois.
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- Sa morale a du bon. – Il est mort à trente ans.
- Il changeait le vin en eau. – Ça s’est dit dans son temps.
- Il était de Judée. – Il avait douze apôtres.
- Gens grossiers. – Gens de rien. – Jaloux les uns des autres.
- Il leur lavait les pieds. – C’est curieux, le puits
De la Samaritaine, et puis le diable, et puis
L’histoire de l’aveugle et du paralytique.
- J’en doute. – Il n’aimait pas les gens tenant boutique.
A-t-il vraiment tiré Lazare du tombeau ?
- C’était un sage. – Un fou. – Son système est fort beau.
- Vrai dans la théorie et faux dans la pratique.
- Son progrès est réel. – Judas est authentique.
- L’honnête homme au gibet et le voleur absous !
- On voit bien clairement les prêtres la-dessous.
- Tout change. Maintenant il a pour lui les prêtres.
- Un menuisier pour père, et des rois pour ancêtres,
C’est singulier. – Non pas. Une branche descend,
Puis remonte, mais c’est toujours le même sang ;
Cela n’est pas très rare en généalogie.
- Il savait qu’on voulait l’accuser de magie
Et que de son supplice on  faisait les apprêts.
- Sa Madeleine était une fille. – A peu près.
- Ça ne l’empêche pas d’être une sainte. – Au contraire.
- Etait-il Dieu ? – Non. – Oui. – Peut-être. – On n’y croit guère.
- Tout ce qu’on dit de lui prouve un homme très doux.
- Il était beau. – Fort beau, l’air juif, pâle. – Un peu roux.
- Le certain, c’est qu’il a fait du bien sur la terre ;
Un grand bien ; il était bon, fraternel, austère ;
Il a montré que tout, excepté l’âme est vain ;
Sans doute il n’est pas dieu, mais certes il est divin.
Il fit l’homme nouveau meilleur que l’homme antique.

- Quel malheur qu’il se soit mêlé de politique !

HUGO

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Tromperie ou LUMIERE ?

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TROISIEME  dimanche de CARÊME

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L’office du jour avait autrefois une signification particulière.
En effet, aux premiers temps de la chrétienté, il était  appelé dimanche du scrutin ; faisant connaître la liste des futurs baptisés, ceux ayant suivi avec succès la préparation nécessaire avant de s’engager sur la voie du Seigneur.
Pour simplifier nous pourrions résumer au respect des
Dix commandements.

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Parmi les textes lus ce-jour-là,
j’ai choisi de vous  faire connaître l’Epître de l’Apôtre St Paul aux Ephésiens.

Mes frères :
« Soyez les imitateurs de Dieu, comme ses enfants bien-aimés, et marchez dans la charité, à l’exemple du Christ qui nous a aimés et qui s’est livré lui-même pour nous, en offrande et en sacrifice agréable à Dieu. »

Que l’impureté ou l’avarice, sous quelque forme que ce soit, ne soient pas même nommées parmi vous, ainsi qu’il convient à des saints ; évitez les paroles déshonnêtes ou insensées, les plaisanteries grossières et inconvenantes ; qu’on entende plutôt des actions de grâces.
Car, sachez-le bien, aucun libertin, aucun débauché, aucun avare adorateur de l’argent, n’aura part au Royaume du Christ et de Dieu.Que personne ne vous séduise par des discours trompeurs,
car c’est à cause de ces vices…que le colère de Dieu tombe sur les fils rebelles.N’ayez donc rien de commun avec eux.
Autrefois, en effet, vous étiez ténèbres, mais maintenant vous êtes lumière dans le Seigneur. Comportez vous en enfants de lumière.

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Or voilà ce que produit la lumière
c’est tout ce qui est bon
 tout ce qui est juste
tout ce qui est vrai.

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Apparemment,
le « peuple élu de Dieu »
ne continue-t-il pas
comme les fils rebelles
déjà châtiés au fil des siècles ?

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Bien des lectures issues de l’Ancien Testament sont assez violentes.
Heureusement, l’Épître de l’Apôtre St Paul 
compris dans le Nouveau Testament  rectifie cette voie
Jésus n’étant qu’Amour Universel.
(Même pour les non-croyants qui se conduisent en respectant les
Dix commandements
par l’entremise d’autres philosophies !)

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Fils PRODIGUE ?

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Père accueillant

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Lors de l’office du samedi après le 2ème dimanche de Carême, l’Eglise demande aux fidèles de pardonner aux pécheurs…et de se faire pardonner par des actes charitables…comme le père du fils prodigue  de la parabole offerte à la méditation par Jésus…telle que racontée dans le Saint Évangile selon St Luc  (XV, 11-32).

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En ce temps-là,
Jésus dit aux scribes et aux pharisiens cette parabole :

Un homme avait deux fils, le plus jeune des deux lui dit :
Mon père, donne-moi la part de bien qui doit me revenir.

Le père leur partagea son bien.
Quelques jours après, ayant rassemblé tout ce qu’il avait, le plus jeune partit pour un pays lointain ; là, il dissipa son bien et vivant dans la débauche.

Lorsqu’il eut tout dépensé, une grande famine survint dans le pays, et il commença à être dans le besoin.
Il alla se mettre au service d’un habitant du pays, qui l’envoya dans ses champs pour garder les pourceaux.Il avait si faim
que la nourriture des pourceaux lui faisait envie,
mais personne ne lui en donnait.
Alors, il rentra en lui-même, et se dit : combien de mercenaires dans la maison de mon père ont du pain en abondance, et moi, ici, je meurs de faim.
Je me lèverai, j’irai vers mon père et je lui dirai :
Mon père, j’ai péché contre le ciel et contre toi ; je ne suis plus digne désormais d’être appelé ton fils, traite-moi comme l’un de tes journaliers.

Se levant, il alla vers son père.

De loin, celui-ci l’aperçut et fut ému de pitié ; courant à sa rencontre, il se jeta à son cou et l’embrassa :
Mon père j’ai péché contre le ciel et contre toi, je ne suis plus digne d’être appelé ton fils.
Le père dit à ses seviteurs :
Vite, apportez la plus belle robe pour l’en  revêtir, mettez  un anneau à sa main et des chaussures à ses pieds ; puis amenez le veau gras, et tuez-le : mangeons et faisons bonne chère ; car mon fils que voici était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé.

Et ils commencèrent à festoyer.
Le fils aîné était alors dans les champs ; au retour, s’approchant de la maison, il entendit la musique et les danses. Il appela un des serviteurs et demanda ce qui se passait :
Ton frère est revenu, lui répondit-il, et ton père a tué le veau gras, parce qu’il l’a retrouvé sain et sauf.

Il s’indigna et ne voulut pas entrer ; son père sortit pour l’en prier.
Mais il répondit :
Voilà tant d’années que je te sers, je n’ai jamais désobéi à tes ordres, et jamais tu ne m’as donné un chevreau pour faire bonne chère avec mes amis; mais dès que ton autre fils qui a dévoré son bien avec des femmes perdues, est revenu, tu as tué pour lui le beau gras.
Alors le père lui dit :
Mon fils, tu es toujours avec moi, et tout ce que j’ai est à toi ; mais il fallait faire bonne chère et se réjouir, parce que ton frère était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et le voici retrouvé.

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A maintes reprises,
dans les Saintes Écritures chrétiennes,
le pécheur repenti est pardonné…
Quand les décideurs israéliens se repentiront
du sort qu’ils infligent à leurs frères palestiniens ?

Espérons que cela ne sera pas trop tard…

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Peuple « élu »…DECHU ?

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Vendredi
après le 2ème dimanche de Carême

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De vendredi en vendredi…les chrétiens pratiquants s’acheminent vers le Vendredi Saint…et les lectures s’approchent des dramatiques jours de la Passion.

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Saint Évangile selon St Matthieu (XXI, 33-46)

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En ce temps-là, Jésus  dit à la foule des Juifs et aux princes des prêtres cette parabole :

Un père de famille planta une vigne, l’entoura d’une haie, y creusa un pressoir et y bâtit une tour ; puis il la loua à des vignerons et partit en voyage.

A l’approche des vendanges, il envoya ses serviteurs recueillir les fruits de sa vigne.
Mais les vignerons se saisirent d’eux, battirent l’un, tuèrent l’autre et lapidèrent un troisième.

Il leur envoya encore d’autres serviteurs, en plus grand nombre que les premiers, et ils les traitèrent de même.

Enfin, il leur envoya son fils, en disant :
Ils auront du respect pour mon fils.

Mais les vignerons dirent entre eux :
Voici l’héritier ; venez, tuons-le, nous aurons son héritage.
S’étant saisi de lui, ils le jetèrent hors de la vigne et le tuèrent.

Lors donc que le maître de la vigne sera venu, que fera-t-il à ses vignerons ?
Il lui répondirent :
Il fera périr misérablement ces misérables, et Il louera sa vigne à d’autres qui lui en rendront les fruits en leur temps.

Jésus reprit :
N’avez-vous jamais lu dans les Écritures :
« La pierre qu’ont rejetée ceux qui bâtissaient, celle-là même est devenue la tête de l’angle ? C’est le Seigneur qui a fait cela, et c’est une chose admirable à nos yeux. »

C’est pourquoi je vous l’affirme, le Royaume de Dieu vous sera enlevé, et il sera donné à un peuple qui en produira les fruits.
Celui qui tombera sur cette pierre s’y brisera, et elle écrasera celui sur qui elle tombera.

Lorsque les princes des prêtres et les pharisiens eurent entendu cette parabole, ils comprirent que Jésus  parlait d’eux. Ils cherchèrent à se saisir de lui, mais ils craignaient les foules, parce qu’elles le regardaient comme un prophète.

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Jésus n’est-il pas le premier révolutionnaire ?
En un temps, comme aujourd’hui, fait d’apparence-mensonges-cupidité
Il s’oppose aux puissances.
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Pour suivre  honnêtement sa voie
les pratiquants, sachant qu’ils se mettent en danger,
ne doivent-ils pas s’opposer au règne des « croisades-financières » ?
(Le sabre et le goupillon)
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Les attitudes actuelles des Juifs
ne sont-elles pas semblables aux vignerons de la parabole ?

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La FOI et le RICHE…?

 

 

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Avoir la Foi ?

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Jeudi après le 2ème dimanche de Carême…des lectures très intéressantes (toujours d’actualités)sont offertes à la méditation des personnes présentes…dont certaines peuvent n’être là que pour chercher un réconfort ou comprendre l’abnégation des vrais croyants dans un monde hyper-ultra-matérialiste.

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Ne pas faire confiance à l’homme (Épître).
Ne pas chercher au loin le bonheur, ne pas le croire dans des  satisfactions terrestres (Évangile).
Être humble et décider à vaincre ses défauts (Introït).
Avoir une Foi confiante (Graduel).

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En ce temps-là, Jésus dit aux pharisiens :
Il y avait un homme riche, vêtu de pourpre et de lin, qui faisait chaque jour de splendides repas.

Un mendiant, nommé Lazare, était couché à sa porte, couvert d’ulcères ; il aurait désiré se rassasier des miettes qui tombaient de la table du riche, mais personne ne lui en donnait ; et les chiens venaient lécher ses plaies.
 

Or, il arriva que le pauvre mourut et fut porté par les Anges dans le sein d’Abraham.

 

Le riche mourut à son tour, et fut enseveli dans l’enfer.

Levant les yeux du milieu de ses tourments, il vit de loin Abraham, et Lazare dans son sein ; il s’écria :
Père Abraham, ayez pitié de moi, et envoyez Lazare afin qu’il trempe l’extrémité de sons doigft dans l’eau pour rafraîchir ma langue, car je suis au supplice dans cette flamme.

Mais Abraham lui dit :
Mon fils, souviens-toi que tu as reçu les biens pendant ta vie, et que Lazare a  reçu les maux ; maintenant il est consolé et toi, tu es tourmenté. De plus, il y a un grand abîme entre nous et  vous, pour que ceux qui voudraient passer d’ici vers vous, ou de là venir ici, ne le puissent pas.

Le riche dit :
Je vous en supplie, père, envoyez-le dans la maison de mon père, où j’ai cinq frères ; qu’il leur atteste ces choses, de peur qu’ils ne viennent eux aussi dans ce lieu de tourments.
Ils ont Moise et les prophètes ; qu’ils les écoutent.
Non, père Abraham, mais si quelqu’un des morts va vers eux, ils  feront pénitence.

Abraham lui dit :
S’ils n’écoutent pas Moïse et les prophètes, quand bien même quelqu’un des morts ressusciterait, il s ne le croiront pas.

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Dans un monde où règne tant la misère triomphant
même dans les pays « riches »…
peut-on se dire croyant et être fortuné ?

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Si tous les croyants en une bonne Divinité se donnaient la main
il y aurait une Grille Salariale Universelle
(seule capable de redistribuer les richesses équitablement
en employant toutes les populations
pour produire tous les biens nécessaires à la vie de chacun et de tous)

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CAREME…Ste Cécile

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Station à Sainte Cécile
(mercredi après le 2ème dimanche de Carême)

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Lors de l’office du jour est mise à l’honneur une des plus ancienne Sainte de l’Église qui sut convertir nombreux romains aux premiers temps du christianisme.

Issue d’une noble famille, décidée à consacrer sa vie à Dieu, lorsque ses parents la marie, après plusieurs jours de jeune et prières elle arrive à le convaincre de respecter sa virginité.

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Jacques de Voragine  raconte les paroles légendaires de la Sainte.

«  J’ai pour amant un ange de Dieu qui veille sur mon corps avec une extrême sollicitude. S’il s’aperçoit le moins du monde que tu me touches, étant poussé par un amour qui me souille, aussitôt il te frappera, et tu perdrais la fleur de ta charmante jeunesse ; mais s’il voit que tu m’aimes d’un amour sincère, il t’aimera comme il m’aime, et il te montrera sa gloire. »

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Valérien, son époux, grâce à Dieu répondit :

« Si tu veux que je te croie, fais-moi voir cet ange, et si je m’assure que c’est vraiment un ange de Dieu, je ferai ce à quoi tu m’exhortes ; mais si tu aimes un autre homme, je vous frapperai l’un et l’autre de mon glaive ». Elle le convertit. Il fut baptisé à Pâques par le pape Urbain.
Puis elle continua les conversions tout en prenant soin des corps des martyrs tués et brûlés sur ordre du préfet.

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Celui-ci s’en prit alors à elle.

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Voici les paroles que sainte Cécile  a pu adresser au préfet Almachius lors de sa condamnation.

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- Amalchius: D’où te vient tant de présomption en me répondant?
- Cécile : D’une conscience pure et d’une conviction sincère.
- Ignores-tu quel est mon pouvoir ?
- Ta puissance est semblable à une outre remplie de vent, qu’une aiguille la perce, tout ce qu’elle avait de rigidité a disparu.
- Tu as commencé par des injures et tu poursuis sur le même ton !
- On ne dit pas d’injure à moins qu’on n’allègue des paroles fausses. Démontre que j’ai dit une injure, alors j’aurai avancé une fausseté : ou bien, avoue que tu te trompes, en me calomniant; nous connaissons la sainteté du nom de Dieu, et nous ne pouvons pas le renier. Mieux vaut mourir pour être heureux que de vivre pour être misérables.
- Pourquoi parles-tu avec tant d’orgueil?
- Ce n’est pas de l’orgueil, mais de la fermeté.
- Malheureuse, ignores-tu que le pouvoir de vie et de mort m’a été confié?
- Je prouve, et c’est un fait authentique, que tu viens de mentir: Tu peux ôter la vie aux vivants; mais tu ne saurais la donner aux morts. Tu es un ministre de mort, mais non un ministre de vie.
- Laisse là ton audace, et sacrifie aux dieux.
- Je ne sais où tu as perdu l’usage de tes yeux : car les dieux dont tu parles, nous ne voyons en eux que des pierres. Palpe-les plutôt, et au toucher apprends ce que tu ne peux voir avec ta vue.

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Sainte Cécile se mit à chanter …le bourreau, après 3 tentatives vaines la laissa agoniser 3 jours (la loi romaine interdisait le quatrième coup).Ses biens confiés au pape Urbain serviront aux convertis et pour faire une église qui subsiste toujours.
Elle est la protectrice des musiciens.

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Cette messe est sous son patronage
afin de préparer ceux qui vont se faire baptiser à Pâques
 protéger la foi des fidèles amenés à douter.

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PHARISIENS…infidèles ?

 

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Faites ce qu’ils disent
Ne faites pas ce qu’ils font !

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Le but du Carême, pour les chrétiens pratiquants observant ce jeûne volontaire, est de chercher la purification du corps…pour parvenir à celle de l’âme…suivre la voie de Jésus…qui a lui-même pratiqué cette abstinence dans la méditation et la solitude sur la Montagne Sainte du Sinaï.

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Pendant l’office du Mardi après le 2ème dimanche de Carême
est lu un passage très significatif du
St Évangile selon St Matthieu (XXIII, 1-12)

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En ce temps-là, Jésus s’adressa aux foules et à ses disciples en ces termes :
Les scribes et les pharisiens sont assis sur la chaire de Moïse.
Observez et faites tout ce qu’ils vous disent ;
mais n’agissez pas selon leurs oeuvres, car ils disent, et ils ne font pas.

Ils lient des  fardeaux pesants et insupportables et ils les mettent sur les épaules des hommes ; mais ils ne veulent pas les remuer du doigt.

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Il font toutes leurs actions pour être vus ; c’est pourquoi ils portent de larges phylactères et de longues franges.
Ils aiment les premières places dans les festins, les premiers sièges dans les synagogues.
Ils aiment qu’on les salue sur les places publiques, et qu’on leur donne le titre de Maître.

Mais vous, ne vous faites pas appeler Maître ; car vous n’avez qu’un Maître, et vous êtes tous frères.
Ne donnez à personne sur le terre le nom de Père ; vous n’avez qu’un seul Père qui est dans les cieux.
Qu’on ne vous appelle pas Maître, car, vous n’avez qu’un seul Maître, le Christ.
Celui qui est le plus grand parmi vous sera votre serviteur.

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Quiconque s’élèvera sera abaissé
Quiconque s’abaissera sera élevé

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